Les algues, une richesse pour la Bretagne (par Michèle Bonenfant)

Docteur en biologie végétale, Michèle Bonenfant est chargée d’enseignement à l’Université de Bretagne Occidentale (UBO) et à l’Université Catholique de l’Ouest (UCO). Elle est titulaire d’un DEA en biologie et agronomie.

Quelle image avez-vous des algues ? Sans doute sera-t-elle modifiée après avoir vu leur rôle dans le cycle de la vie et avoir constaté la grande biodiversité de la Bretagne, ses multiples intérêts économiques et ses enjeux pour notre région. Après un rappel de l'a priori négatif que les algues ont longtemps inspiré, elle fait part des évolutions positives. Les recherches actuelles portent sur des domaines très variés comme l'industrie (peinture, différentes sortes de plastique), la cosmétique, la médecine, l'alimentaire. Elles soulignent l'importance que la Bretagne représente dans l'exploitation des algues à l'échelle mondiale. Elles passent en revue les principales sortes d'algues (wakamé, laminaire, komku, spiruline) et leurs domaines d'utilisation en citant en exemple le rôle déterminant de la culture et de la consommation de la spiruline pour les populations qui souffrent de malnutrition.